LXXVI N°276 16 décembre 1908 |
Pierre Lasserre : La Doctrine officielle de l'Université, 577 REVUE DE LA QUINZAINE Remy de Gourmont : Epilogues : Dialogues des Amateurs : LXXV. La Dame du drame, 691 Echos, 752 LITTÉRATURE Correspondance entre Alexis de Tocqueville et Arthur de Gobineau, 1843-1859, publiée par L. Schemann, 1 vol. in-8° écu, 5 fr., Plon. Georges Normandy : Articles de Paris. Horizons de Province. 1907-1908, 1 vol. in-8, 3.5o, Gastein-Serge. Louis Thomas : Tablettes d'un Cynique, 1 vol., 3.5o, Edition de la Société Nouvelle. Annales des Lettres Françaises, année 1907, 1 vol. in-18. 3.5o. Sansot. Henry Roujon : En Marge du Temps, 1 vol. in-18, 3.5o. LES REVUES La Nouvelle Revue française : un bel article de M. Marcel Boulenger sur d'Annunzio. La Revue : le Paupérisme juif en Tunisie. Les Bandeaux d’Or : un sonnet obscur. La Revue critique ouvre un concours. Memento. LES JOURNAUX Comment dorment les cérébraux (La Chronique médicale, 1er décembre). La Claque en 1809 (L'Intermédiaire). Du Rostand inédit (Le Cri de Paris, 28 novembre). Est-il vrai que les « cérébraux » : écrivains, savants, hommes à travail intellectuel, dorment plus mal, moins, ou plus singulièrement que les autres ? Je ne le crois pas, et je ne crois pas non plus que la distinction « cérébraux » ait la moindre valeur scientifique. Le comptable exécute un travail cérébral, tout comme le philosophe ou le romancier, et un travail de nature à lui causer souvent de vives préoccupations. L'épicier qui fait sa caisse fournit un travail cérébral, tout comme le poète qui cherche ses rimes. La noblesse d'un travail n'en change point la nature physique, et tout travail « de tête » est un travail physique aussi bien que cérébral. Il y a des hommes de lettres qui dorment peu ou mal ; il y en a qui dorment fort bien, mieux même que le commun des hommes. D'où cette autre conclusion que le travail cérébral n'a sans doute que fort peu d'influence sur la qualité ou la quantité du sommeil. Il y a, en effet, contre-partie, des hommes dont le travail cérébral est des plus modérés et même nul, et qui dorment très mal. On ne sait pas ce que c'est que le sommeil, ni quels rapports ce phénomène peut avoir avec le cerveau. Les plantes dorment, qui n'ont, je pense, ni cerveau, ni système nerveux. Sans doute une extrême fatigue cérébrale rend le sommeil difficile ou agité ; mais une extrême fatigue purement musculaire produit les mêmes effets. Il n'en est pas moins intéressant de savoir comment dormaient les grands hommes « de tête ». On verra, par la citation suivante, tirée de la toujours pittoresque Chronique médicale, que plusieurs d'entre eux avaient su discipliner le sommeil : [...]. § La claque, comme le reste, a beaucoup augmenté de prix. En 1809, comme on va en juger par un document publié dans l'Intermédiaire par M. Grasilier, elle n'était déjà pas pour rien. Le chef de l'entreprise était un sieur Leblond : [...]. § Le Cri de Paris cite quatre vers inédits de l'Aiglon, coupés à la scène, mais qui méritent de passer à la postérité. C'étaient les dernières paroles de Flambeau : Oh ! non, je ne suis pas le séraphin Flambeau, (Il meurt) R. DE BURY. ÉCHOS La Manifestation Emile Verhaeren. M. Friedrich-S. Krauss et le Directeur du Musée de Naples. La Manifestation CamiIle Lemonnier. Sur les origines de l'Angélus. L'anniversaire de la mort de Paul Verlaine. Le prix quinquennal en Belgique. Prix littéraires. Numismatique. Les Amis de Carrière. Pour prouver son amour. Prix de poésie Sully-Prudhomme. L'Art à Monte-Carlo. Philatélie. Ziem à « l'Artistique » de Nice. Un nouveau théâtre. Publications du Mercure de France. On demande des numéros du Mercure de France. Le Sottisier universel [...]. § Publications du « Mercure de France » : COULEURS, Contes nouveaux suivis de Choses anciennes, par Remy de Gourmont. Couverture en couleurs de Willette. Vol. in-18, 3.5o (3 Japon à 15 fr. ; 12 hollande à 10 fr.). |