Etienne Fournol : De la Succession d'Autriche, 5
Denis Thévenin : Nuits en Artois, 23
Albert Hennequin : Tous petits poèmes de la Grande Guerre, 42
Maurice Vallis : Miguel de Unanumo et le Sentiment tragique de la vie, 47
Edouard de Keyser : L'Armée belge et la neutralité de la Belgique, 61
Henry Prunières : La Vie scandaleuse de Jean-Baptisyte Lully, 75
A.-Ferdinand Herold : L'Aide américaine, 89
Richard Bourdet : Le Petit Mandarin (IV-VI), roman, 98

REVUE DE LA QUINZAINE

Charles Merki : Archéologie, Voyages, 120
Jean Norel : Questions militaires et maritimes, 124
Charles-Henri Hirsch : Les Revues, 128
Gustave Kahn : Art, 134
Auguste
Marguillier : Musées et Collections, 135
Divers : Ouvrages sur la guerre actuelle, 141
Divers : A l' Etranger :

Allemagne (Henri Albert), 159
Balkans
(Alexandre Mavroudis), 164
Belgique
(Gustave Fuss-Amoré), 168
Italie
(Giovanni Cena), 171
A travers la presse (Paul Morisse), 177

Mercure : Publications récentes, 184

Echos, 185


ECHOS

A l'ordre du jour. — Le docteur Paul Voivenel, rédacteur de notre rubrique Sciences médicales, vient d'être en ces termes cité pour la troisième fois à l'ordre du jour :

Voivenel Paul, médecin aide-major 1re classe, 211e d'infanterie. A prodigué ses soins aux blessés sous un bombardement des plus intenses, les 6, 7 et 8 mars 1916. Demeuré enseveli dans son poste de secours de 11 heures à 19 heures, ayant eu des hommes blessés à ses côtés, n'a songé dès son dégagement qu'à mettre en sécurité les blessés qu'il avait avec lui ; a recueilli, maison par maison, tous les hommes blessés dans le village, a dirigé les brancardiers avec énergie et autorité ; n'est parti que le dernier, tous les blessés de son corps et des corps voisins étant évacués du village soumis à un tir d'artillerie de barrage violent, et n'a cessé de partager tous les dangers des combattants du régiment. (Ordre de la Division.)

Les Poètes entre eux. — A ce sonnet que lui avait adressé le poète Charles Cantacuzène :

Fuyant la vieille efflorescence
du péché dont tu fus hanté,
dans tes livres et ta science
ton univers s'est limité.

Moine en la robe sans muance,
bénédictin très enchanté,
tu vois la mondaine nuance
se dégrader dans ta clarté.

Vie en plein Paris monacale,
en plein brouhaha liliale,
entre ton chat et ton esprit !

Avec quelle douce prudence,
avec quel charme de Prudence,
ton rêve, Gourmont, nous survit !

Le poète Remy de Gourmont répondit par le sonnet suivant :

Cantacuzène
Au cœur d'argent,
Au rire amène,
Esprit songeant.

Tu te promènes,
Tout en piaffant,
De l'Hippocrène
Au soir songeant.

Et quand tu cueilles
En souriant
Cœurs, fleurs ou feuilles

Tu les effeuilles
Si gentiment,
Si gentiment !

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