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1. Les Chimères et les Cydalises, in-16 écu, Mercure de France, 1897 (« Préface de REMY DE GOURMONT. Portrait de Gérard de Nerval par F. VALLOTTON. Couverture repliée, en vieux papier peint. Tirage à 300 ex., dont 20 sur hollande »). Apparition signalée dans le Mercure de France d'octobre, p. 315.
2. Collection des plus belles pages, in-18, Mercure de France, 1905 (préface). Apparition signalée dans le Mercure de France du 15 janvier 1905, p. 328.
Jeudi 31 Mars [1910]. [...] Hier, j'avais emporté du Mercure le volume des Plus belles pages de Gérard de Nerval. Pas moyen de lire. Long, fleur bleue, littérature à l'eau de rose. Le livre me tombait des mains (Paul Léautaud, Journal littéraire).
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Quant à Nerval, l'important ouvrage que lui a consacré Aristide Marie paraissait en juillet 1914. Il contenait le prospectus de l'édition complète de Nerval alors en préparation chez Champion. Gourmont et le Mercure de France étaient à l'origine de cette remise en honneur de Gérard de Nerval (Pascal Pia, « La crise du roman », Romanciers, poètes, essayistes du XIXe siècle, Les Lettres Nouvelles, 1971).
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Echos
« Les livres », Revue biblio-iconographique, 1897, p. 490-492
Henri de Régnier, « Les poèmes : Gérard de Nerval : Les Chimères et les Cydalises, préface de Remy de Gourmont », Mercure de France, novembre 1897, p. 553
M. Remy de Gourmont a eu l'heureuse idée d'imprimer en une élégante plaquette les célèbres sonnets où Gérard de Nerval a condensé la substance même de son génie poétique. Jusqu'alors il fallait pour relire ces chefs d'œuvre, les chercher dans un recueil de poésies complètes dont le fatras environnant nuisait à ces précieux textes. Il semble que maintenant, extraits et à l'écart en un lieu propice, ils soient plus près de la pensée. On peut les écouter à l'aise murmurer à mi-voix leur chant sibyllin. On peut manier une à une leurs pierreries chatoyantes. C'est la couronne de Gérard de Nerval, diadème de mage de cette âme merveilleuse, rhénane et orientale, une des plus délicieusement nuancées qui fut jamais, faite de brumes et de mirages.
Les Chimères ont eu un sort singulier. Leur contagieuse beauté hanta des rêves fraternels. Je croirais bien que M. Stéphane Mallarmé l'a ressentie profondément. Baudelaire en connut le frisson jumeau. Nerval n'eut-il pas « le goût de cacher un sens mystérieux sous d'humbles mots. » Et nous, répéterons avec M. de Gourmont : « Par quel miracle un poète ne peut-il lire sans émotion ces vers aux syllabes les plus simples. Peut-être parce qu'elles disent l'ineffable. »
Quoi qu'il en soit ces vers, avec quelque chose de suprême et d'inachevé en leur sens comme en leur forme, s'apparentent à ce que la poésie a de plus secret et de plus beau et l'on désire moins scruter, leur énigme qu'obéir au charme inexplicable de leur harmonieuse incantation (Henri de Régnier).
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Jean de Gourmont, « Littérature. Les plus belles pages : Nerval et Rétif », Mercure de France, 1er avril 1905, p. 417-420
A. Van Gennep, « Bibliographie : Collection des plus Belles Pages : Rétif de la Bretonne, Gérard de Nerval, Chamfort », Revue des traditions populaires, T. XX, n° 10, octobre 1905, p. 430-431
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