L'Ombre de Béatrice

Sous la plume de Remy de Gourmont, écrivain séduit dès ses années d'apprentissage littéraire par le symbolisme, on peut trouver des figures stéréotypées, tout un vocabulaire hérité d'un Moyen Age et d'une Renaissance revus et très largement corrigés par le style troubadour, qui apparaît à l'aube du XIXe siècle dans le domaine pictural et qui connaît une audience certaine dans la peinture et la littérature durant tout le XIXe siècle.

Lié à une redécouverte certaine de périodes historiques trop souvent décriées à l'âge classique, ce style troubadour se caractérise par le souci de placer des personnes dans un décor typé, entouré d'objets que l'on veut significatifs, par le recours à un vocabulaire spécialisé afin d'installer le lecteur dans la période historique privilégiée.

Ce style troubadour survit sous la plume des écrivains symbolistes, et en particulier dans l'œuvre de Remy de Gourmont.

Par certains côtés, il y a dans l'œuvre gourmontienne fort proche du symbolisme tout un ensemble de clichés médiévaux, de motifs renaissants quelque peu insupportables, qui peuvent être perçus comme mièvres et surannés. A titre d'exemple, voici quelques extraits d'un poème publié dans un ouvrage de Remy de Gourmont, rédigé en 1887 et publié après sa mort, les Lettres à Sixtine :

VITRAIL ROMANTIQUE

Les dalmatiques d'or qu'arrête un lourd fermaiL,
les yeux illuminés de mystère et de joie,
Les fronts auréolés et les chairs du vitrail,
Topazes et grenats sous le soleil flamboie.

C'est vers ce rêve, ayant dépassé le portail,
qu'elle s'avance, lente et riante. La soie
blonde de ses cheveux fins, sous le fin travail
comme une ardente gloire, irradie et rougeoie.


"On pouvait se vêtir, de pourpres, de soleils,
de flammes, de brocarts, jadis, au temps des reines,
porter des passions rouges, des ors vermeils
[...]." (1)

Il y a un côté image pieuse très largement répandu chez certains auteurs et artistes de la fin du XIXe siècle. Cet aspect se conjugue aisément avec un érotisme discret. En voici un exemple, emprunté au poème "Les jacynthes", toujours dans les Lettres à Sixtine :

L'odeur des jacynthes
vibrait dans l'encens,
l'orgue avait des plaintes
à troubler les saintes,
l'odeur des jacynthes
vibrait dans l'encens.

L'Église ancienne s'endormait dans un mystère,

Crypte où d'obscures martyrs reposent en poussière,

Salle de manoir féodal,

Nous étions là, dans l'ombre, assis tous deux, les plinthes

d'un pilier nous cachaient ; vous aviez des jacynthes,

fleur au parfum impérial [...] (2).

Les pages dans lesquelles apparaissent ces textes manquent de liberté, d'élan, envahies qu'elles sont par le goût du rare pour le rare, une certaine préciosité. Mais, et dans le même temps, il y a plus que cela. Les mots qui renvoient au passé, ou plutôt à une certaine idée du passé, sont là pour inscrire l'œuvre dans une relation avec d'autres œuvres, au-delà de l'œuvre particulière. C'est une procédure en écho qui est ainsi mise en place. Les objets qui nous font songer à un Moyen Age de fantaisie peuvent paraître empruntés au magasin d'accessoires du théâtre symboliste - et ils le sont -, mais ils renvoient aussi à tout un corpus d'écrits, de tableaux... se recouvrant en quelque sorte les uns les autres. Ce que l'on serait tenté de considérer comme des clichés, des stéréotypes dans les textes de Remy de Gourmont, il convient de l'appréhender comme des citations. Et ce qui est alors en jeu, c'est l'enrichissement de telle ou telle page par divers souvenirs littéraires. La pratique de la citation, explicite ou non, se conjugue avec l'art de la suggestion. Une telle affirmation peut être corroborée par l'examen de la référence à Dante dans l'œuvre de Remy de Gourmont.

L'intérêt des Romantiques pour le Moyen Age et la Renaissance a permis de découvrir divers auteurs du passé, tombés pour une part dans l'oubli à l'âge classique. C'est le cas, entre autres, de Dante Alighieri (1265-1321). Ce qui séduit dans l'œuvre de Dante, c'est la relation du poète à sa dame, c'est l'évocation de la passion, c'est la réflexion sur le statut de la poésie. Dante au XIXe siècle est aussi présent dans le domaine pictural. Ainsi des peintres préraphaélites anglais ont-ils évoqué Dante et Béatrice dans divers tableaux. Dante Gabriel Rossetti (1828-1882) a peint entre autres scènes La Rencontre de Dante et Béatrice en 1859, Le Songe de Dante en 1871, il a laissé un dessin au crayon daté de 1855 du couple d'amants très souvent célébré, Francesca et Paolo (3). Henry Holiday (1839-1927) a peint la rencontre de Dante et Béatrice exposée à la Walker Art Gallery de Liverpool. Cette peinture préraphaélite est proche, dans le traitement de la figure de Dante, de l'œuvre gourmontienne. L'utilisation que Remy de Gourmont fait de Dante, cité à plusieurs reprises dans les Lettres à Sixtine peut paraître foncièrement codée. Faisant allusion aux premiers vers du chant premier de L'Enfer, il propose un parallèle entre lui-même et le poète florentin :

Je suis comme Dante, dans la forêt mystique et terrible, qui n'ose se reporter à son impression, tant elle lui est dure [...] (4).

Ailleurs, c'est une œuvre de Dante, qui est citée pour rendre compte d'un état sentimental :

C'est bien la vie nouvelle, la Vita Nuova, qui a commencé avec ton amour. Je puis écrire comme Dante, à cette date : Ici commence la vie nouvelle [...] (5).

Remy de Gourmont semble utiliser comme signe culturel une figure poétique célébrée par beaucoup d'autres, par exemple le peintre Eugène Delacroix, auteur de La Barque de Dante, que l'on peut voir au Musée du Louvre. La citation n'est pas toutefois un simple ornement, elle joue le même rôle que les objets qui renvoient à un Moyen Age et une Renaissance dans telle ou telle page de Remy de Gourmont. Mais ici, il ne s'agit pas seulement de suggérer tout un arrière-plan culturel, il s'agit aussi de poser la démarche d'un écrivain par rapport à un devancier illustre, exemplaire.

L'intérêt de Remy de Gourmont pour la littérature classique italienne, et Dante en particulier, est réel (6). Il connaît pour les avoir admirés les primitifs italiens, ce qui n'est pas contradictoire avec le fait que ceux-ci puissent assumer la fonction de clin d'œil dans un passage des Lettres à Sixtine, par exemple :

"[...] Demain encore, absence de toute la journée. [...] Irai m'ébattre au Louvre, où, en semaine, les Philistins sont en nombre modéré. Peut-être cela va-t-il vous donner l'idée qu'il y a longtemps que vous n'avez vu la Victoire, - aux pieds de laquelle je vous attendrai jusqu'à trois heures ; plus tard, et jusqu'à la fin, je me rassérénerai parmi les primitifs italiens [...] " (7).

Dante est présent dans les préoccupations de Remy de Gourmont dès ses premiers écrits. En 1883, il a publié un article sur Béatrice, Dante et Platon ; en 1885 une étude consacrée à La Béatrice de Dante et l'idéal féminin en Italie à la fin du XIIIe siècle, étude reprise et complétée en 1908. Présentant son livre Dante, Béatrice et la poésie amoureuse. Essai sur l'idéal féminin en Italie à la fin du XIIIe siècle, publié au Mercure de France dans la collection "Les hommes et les idées", il précise qu'il a longtemps réfléchi sur l'œuvre de Dante : "j'y travaillais déjà, il y a plus de vingt ans, dans la Revue du monde latin : de nouvelles lectures m'ont engagé à reprendre un essai qui a le mérite de s'appuyer à la plus pure et à la plus noble des poésies" (8).

Dans cet ouvrage Remy de Gourmont cerne la spécificité de la relation des poètes provençaux, les devanciers de Dante, avec la dame de leur cœur qu'ils chantent, précise la fonction de Béatrice pour le poète florentin - c'est par elle que le poète existe et c'est pour elle qu'il écrit, ce qui génère l'œuvre poétique, c'est l'apparente abdication de la liberté au profit d'un amour passionné pour la dame à laquelle Dante voue un culte-.

Le fait que Remy de Gourmont ait consacré plusieurs travaux savants à l'œuvre de Dante révèle l'estime dans laquelle il tenait le poète florentin. Pour lui, quand il le cite, il y a donc en plus de la référence, comprise par une partie des lecteurs de Gourmont, reconnaissance d'une dette envers un auteur lu dans le texte.

Dans les Lettres à l'Amazone, c'est à dire Natalie Clifford Barney (9), lettres publiées en 1914, Remy de Gourmont cite une fois encore Dante. Présentant les lectrices qu'il souhaite en plus de l'Amazone à laquelle ces lettres sont adressées, Gourmont écrit : "celles que je convierais, moi, (si c'était encore la mode de telles manifestations), à se grouper sans jalousie autour de l'idée que je me fais et que je veux donner de vous, Amazone, seraient les femmes à qui Dante adresse sa deuxième Canzone :

Donne, ch'avete intelleto d'amore... (10).

Le fait de citer le texte même de Dante révèle une familiarité, une intimité avec l'œuvre du poète italien, inaugurée durant les années de formation littéraire et maintenue pendant toute une vie.

Dans les Lettres à Sixtine, deux figures féminines célébrées par Dante sont présentes, Béatrice d'une part, Francesca da Rimini d'autre part.

Lorsque Remy de Gourmont se compare à Dante auteur de la Vita Nuova, Sixtine devient une sœur de Béatrice. Et dans ce cas il nous suggère une mise à distance de la femme aimée : Sixtine serait inaccessible, et dans le même temps constamment dans le cœur du poète épris. Les Lettres à Sixtine sous-entendent évidemment une séparation puisqu'il s'agit de compenser celle-ci par l'envoi de lettres, et une tension vers celle que l'on se propose de rejoindre.

Les joies que vous me donnez font de moi un privilégié ; mesurez-les, mais ne les supprimez pas. A demain, puisqu'il faut attendre jusque là, ma très chère princesse. Addio, carissima vita mia (11).

La relation qui lie le narrateur à Sixtine est exigeante comme la relation qui lie Dante à Béatrice. Tout s'efface au profit de la figure emblématique de l'Amour, la dame à laquelle les lettres sont adressées et qui génère donc le texte paradoxalement au moment même où il dit la vanité d'écrire :

[...] Et celle qui me fit sentir cela - qui sans se donner fut à moi de désir - celle-là est l'inoubliable, celle qui à jamais sera aimée - Tout s'efface de ce qui faisait le vague intérêt de la vie - et un point reste : elle [...]. Banalité toute écriture - La passion s'écrit dans le sang, dans la chair - et quel dieu est en vous quand on aime ainsi ! (12).

Francesca da Rimini apparaît dès l'ouverture des Lettres à Sixtine, dans un poème intitulé "Gustave Doré" qui suit le texte inaugural - "Ballade de la robe rouge" -, poème d'hommage à Mme B.C.

Sur ton œuvre penchés tous deux,
Tous deux penchés, et tête à tête,
Passaient féeriques sous nos yeux
La femme avec l'homme et la bête.

Tu sais le livre où Francesca
S'arrêta pâle à telle page ?
[...]

En introduisant Francesca da Rimini, dans ce texte, Remy de Gourmont suggère une relation entre des amants. Cette relation n'est pas dite, mais elle est restituée par le lecteur qui songe à quel horizon culturel renvoie l'écrivain. Ici Sixtine est sœur de Francesca. Et cette référence, lourde de sens, annonce divers passages des Lettres à Sixtine qui disent l'étreinte, le feu des lèvres, la plénitude des corps. Sixtine est tout à la fois loin de lui - et à ce titre peut être idéalisée comme Béatrice -, et en lui, dans sa mémoire, recomposée sans cesse à travers les Lettres à Sixtine.

A plusieurs reprises, le texte des Lettres à Sixtine apparaît comme une procédure de réappropriation de gestes amoureux, de mouvements passionnés... En laissant entendre qu'un parallèle est possible entre la situation de Francesca et Paolo d'une part, et la situation de Sixtine et du narrateur de l'autre, Gourmont donne le ton. La passion décrite est exemplaire, et d'emblée idéalisée, inscrite dans la littérature.

Les Lettres sont traversées par des éclats de violence qui expriment l'intensité de la vie amoureuse :

pourquoi ton baiser, hier soir, m'a t-il brûlé ainsi? C'était bien le fer chaud qui me marque à ton servage, mais si l'esclave se révoltait ?

Oh ! ce baiser, il y avait de quoi te coucher sur le sol, la terre nue ou sur l'herbe mouillée qui me tentait. Comme j'ai été raisonnable ! (...) (13).

Il y a bien dans le texte de Remy de Gourmont une quête d'authenticité, puisque ce qui est dit serait au-delà de la littérature, une part de celui qui écrit :

Je sors de chez ces bourgeois, ma très chère amie, et je sens le besoin de me plonger, d'imagination, dans un océan de parfums, vos cheveux, vos yeux, vos lèvres, les étoffes de votre corsage [...] (14).

Le corps féminin est magnifié, donné à deviner par rapport à des modèles culturels qui sont aisément reconnaissables, et parallèlement le corps du narrateur, tendu vers la femme, est l'objet d'un examen clinique.

Le creux de sable où je suis étendu se peuple de ta forme ; tu sors de l'eau ruisselante, étincelante au soleil, comme Astarté (15), ou tu t'allonges sur la dune, le vent couvrant de sable menu ta peau ivoirée. Mes sens s'irritent ; d'ailleurs, je suis un peu énervé ; je dors fort mal, passant tous mes rêves avec toi, ce qui n'est pas calmant du tout. Cette solitude de la mer est terrible ; en deux heures on est las d'esprit, sans autre lucidité que des sensations lancinantes ; toute l'âme est chair. [...] C'est vers toi qu'en un désir fou elle va, affamée de baisers (16).

Le souci de l'authenticité ne contredit pas la référence à Dante et plus largement à la poésie amoureuse. En effet, Remy de Gourmont, analysant Dante et ses devanciers, met l'accent sur la force de la passion, la vitalité qui lie les poètes à leur dame. Remy de Gourmont écrit en s'inscrivant dans une mémoire littéraire. Mais ceci, loin d'appauvrir son texte, l'enrichit.

Les clichés et les expressions attendues empruntées au style troubadour, les éléments décoratifs employés abondamment par les symbolistes sont sans cesse investis par une sensualité qui fait des Lettres à Sixtine, petit roman et journal épistolaire, un texte érotique. Remy de Gourmont célèbre une renaissance, une vie nouvelle, liée à l'amour de la dame.

Il y a plus dans le ciel et sur la terre que dans toute la philosophie, comme il est dit dans Hamlet, il y a plus de foi dans tes baisers, dans tes sourires, dans tes paroles, dans tes étreintes, plus de joies que n'en a promis jamais le plus fou des rêves [...] (17).

Il semble dire la vanité de la littérature. Mais paradoxalement, il ne cesse pas en parlant d'amour de dire la littérature, citant ici Dante, là Shakespeare, de dire la culture, évoquant ici Astarté, là Beethoven...

[...] Elle me joue du Beethoven et je me cramponne au fauteuil pour ne pas la saisir et la baiser à pleine bouche (18).

Présentant les Lettres d'un satyre dans une adresse "A l'Amazone", Natalie Clifford Barney, Remy de Gourmont écrit :

Ah ! mon amie, je ne suis pas toujours l'homme des intentions, des plans et des projets, j'aime à obéir à ce que me suggèrent les dieux et à me fier pour l'exécution à cette logique qui permane au fond de mon cerveau et qui me rassure sur la suite de quelques unes de mes divagations [...] (19).

Les Lettres à Sixtine sont aussi exemplaires du souci de Gourmont de dire ses divagations. Ces lettres qui courent sur plusieurs mois de l'année 1887 proposent une mise à nu des préoccupations de celui qui écrit.

Les pages volontairement inscrites dons une tradition littéraire, sinon culturelle, et les pages qui font référence à tel ou tel événement de la vie privée du narrateur et, à ce titre, donnent l'authenticité qui sans cela ferait défaut aux Lettres, sont là pour révéler l'écrivain, la relation de Gourmont à la littérature et à l'amour. Au lieu de privilégier une procédure rigoureuse, celle qu'il adopte lorsqu'il s'exerce aux dissociations d'idées, Remy de Gourmont, l'écrivain, face à des phénomènes sentimentaux, ne choisit pas telle ou telle voie, il accueille dans un même volume des poèmes, des considérations pratiques, des réflexions, des références... L'œuvre semble se caractériser par un certain inachèvement. Mais il faut admettre que l'objet même à cerner, des phénomènes sentimentaux, interdit, dans l'esprit de Gourmont, une construction trop élaborée. Il s'en explique dans une page des Lettres à l'Amazone :

On peut décrire l'amour chez les animaux, y compris l'homme considéré comme l'un d'entre eux, mais on ne peut pas décrire, autrement qu'en esquisses romanesques, l'amour humain. Il est possible de le montrer clairement en ses parties où il est commun à toute la nature ; on ne peut dire clairement en quoi il est différent. On peut l'étudier systématiquement comme instinct, non comme sentiment (20).

Par ailleurs, l'écrivain est confronté à un autre ordre de contraintes, l'impossibilité qu'il constate de parler de sentiments sans s'impliquer personnellement dans son œuvre. Il y revient dans les Lettres à l'Amazone :

[...] les réflexions sur l'amour comme les réflexions sur la morale sont toujours le produit d'un tempérament (21).

Mieux encore, c'est l'individu avec son corps qui s'exprime :

[...] par sa définition même, la sensibilité est la faculté de sentir et [qu'] on ne peut sentir qu'avec le corps qu'on possède personnellement (22).

Lorsque Remy de Gourmont écrit, c'est un corps et une mémoire que nous découvrons. Et à ce titre, les références, à Dante en particulier, puisque ce sont celles-ci que nous avons essentiellement relevées, sont une partie de l'œuvre qui a autant de prix que le reste de l'œuvre, non pas introduites pour enjoliver, mais pour faire entendre plus encore une individualité. Citer c'est encore écrire.

Gérard POULOUIN.

NOTES

(1) R. de Gourmont, Lettres à Sixtine, Mercure de France, 1931, 14e éd. pp. 12-3.
(2) Lettres à Sixtine, op. cit. pp. 22-3.
(3) Voir R. Barilli, Les Préraphaélites, éd. Tête de feuilles, 1976 ; James Harding, Les Peintres préraphaélites, éd. Flammarion, 1977.
(4) Lettres à Sixtine, op. cit. p.37.
(5) Lettres à Sixtine, op. cit. p. 117.
(6) Remy de Gourmont a publié divers travaux sur des auteurs italiens, tant classiques que modernes. Dans les Lettres à Sixtine il fait allusion à sa passion pour les lettres italiennes : "que j'ai une amie précieuse ! Comment, je tenais beaucoup à avoir cet article sur Carducci dont j'avais vu le titre et elle trouve moyen de se le procurer ! (...) Ainsi, sans me le dire, on savait qu'il faut me tenir au courant de la littérature italienne (...). Comment savait-on encore que je tiens à noter tout ce qui paraît sur Leopardi ? (...)" op. cit. p. 153.
(7) Lettres à Sixtine, op. cit. pp. 10-1.
(8) Dante, Béatrice et la poésie amoureuse, Mercure de France, 1908, p. 7.
(9) Sur Natalie Barney et Remy de Gourmont, voir Jean Chalon, Portrait d'une séductrice, éd. Stock, ch.VIII. Repris dans Le Livre de poche, pp. 163-87.
(10) Lettres à l'Amazone, Mercure de France, 1924, 19e éd. p.213.
(11) Lettres à Sixtine, op. cit. p.44.
(12) Lettres à Sixtine, op. cit. pp. 16-7.
(13) Lettres à Sixtine, op. cit. p.54.
(14) Lettres à Sixtine, op. cit. p.49.
(15) Cette déesse féminine apparaît dans la peinture préraphaélite. Voir l'Astarté syrienne de Rossetti en 1877 dans R. Barilli, Les préraphaélites, op. cit. p.66.
(16) Lettres à Sixtine, op. cit. pp. 160-1.
(17) Lettres à Sixtine, op. cit. p. 100.
(18) Lettres à Sixtine, op. cit. pp.47-8.
(19) Lettres d'un satyre, Mercure de France, 1927, 16e éd. p. 8.
(20) Lettres à l'Amazone, op. cit. p. 52.
(21) Lettres à l'Amazone, op. cit. p. 32.
(22) Lettres à l'Amazone, op. cit. p. 124.

[Texte entoilé avec l'aimable autorisation de Gérard Poulouin]