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Un cœur virginal, in-8, 32 pp., couverture illustrée, « Grande collection nationale » n° 68, F. Rouff Editeur, 7 avenue du Maine, Paris XVe, s. d. Exemplaire trouvé par notre ami Jean Castiglia.
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Echos
Lundi 17 Décembre [1928] [...] Vallette a continué sur ce sujet : « Maintenant, il y a des auteurs qui se fichent de perdre plus ou moins. Cela dépend des cas. Voici Duhamel, par exemple. Il veut toucher les masses, il veut répandre la bonne parole, ce qu'il croit, du moins, être la bonne parole. On lui dit qu'il touchera, en se trouvant dans une collection de ce genre, un autre public, et plus nombreux, que le public des volumes à 12 francs. Cela lui est égal de perdre plus ou moins sur ses droits.
J'ai vu Gourmont lui-même tomber dans ce genre d'opérations. Lui, c'était autre chose que Duhamel. Cela l'amusait de répandre son venin. Je me rappelle quand Rouff lui proposa de lui faire un volume. Je ne sais plus lequel, dans sa collection à bon marché. Je dis un soir à Gourmont : « Voyons ! Nous n'allons pas faire cela ? » II me répondit : « Mais si. Cela m'amuse d'être lu par de petites ouvrières. » Vous voyez. Duhamel est heureux de prêcher, de répandre la bonne parole. Gourmont, lui, se réjouissait à l'idée de pervertir... Il en jubilait à l'avance. »
(Léautaud, Journal littéraire, Mercure de France)
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