Notice

Edition originale :

Saint-Evremond, « Collection des plus belles pages », notice de Remy de Gourmont, Mercure de France, 1909.

Echos

Mesuré, malgré la calvitie, le front, sans rides et sans bossellements apparents, donne cette impression d'une « certaine sérénité » que Gide prétend avoir acquise. A peine la calme harmonie en est-elle rompue par une minuscule verrue, entre les deux sourcils. C'est au nom de cette verrue, je pense, qu'André Gide a demandé qu'on rendît sa loupe au portrait de Saint-Evremond, publié par le Mercure de France, en tête des Pages choisies de cet auteur (Édouard Martinet, André Gide. L'Amour et la Divinité, Éd. Victor Attinger, 1931, p. 25).

« Les livres : Saint-Evremond (Collection des plus belles pages) », La Nouvelle Revue, 15 décembre 1909, p. 574

G. Jean-Aubry, « Le troisième centenaire de Saint-Evremond », Mercure de France, 1er mars 1916 [texte communiqué par G. Poulouin]

Gérard Poulouin, « Saint-Evremond au XXe siècle : entre effacement et reconnaissance », Saint-Evremond au miroir du temps, Actes du colloque du tricentenaire de sa mort, Caen-Saint-Lô (9-11 octobre 2003), édités par Suzanne Guellouz, Gunter Narr Verlag, Tübingen, 2005, pp. 299-319