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JEAN COCTEAU & FRANÇOIS BERNOUARD
Directeurs
Les signataires sont responsables du talent
&
des idées qu'ils expriment sur cet Album.
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Document communiqué par Vincent Gogibu.
Echos
Intérim, « Les Revues : Schéhérazade », Mercure de France, 1er janvier 1910, p. 135
La revue disparue (1) aujourd'hui et où avaient paru des vers de M. Rostand avait été fondée grâce à la protection d'un millionnaire aussi connu dans la médecine que dans l'art dramatique.
Le médecin dramaturge ne veut plus aujourd'hui protéger la poésie :
« Schéhérazade, dit-il, c'est rasant... Cette dame a trop parlé... Mille et une nuits, c'est assez... Désormais, qu'elle se taise. » (Apollinaire, Paris-Journal, 23 février 1910)
(1) Faux, comme le précise en note (p. 1286) l'édition des Œuvres en proses complètes II, Bibliothèque de la Pléiade, 1991.
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Schéhérazade « album mensuel d'œuvres inédites d'art et de littérature », édité par A la Belle Édition, a eu six livraisons : 10 novembre et 25 décembre 1909, 5 mars, 15 juillet et 15 septembre 1910, 15 mars 1911. Seuls les trois derniers ont été imprimés par Fr. Bernouard. Elle sera absorbée en 1911 par L'Œuvre, le bulletin programme mensuel de théâtre d'avant-garde, créé et dirigé par Lugné-Poe qui confia à Iribe la réalisation de la couverture de la nouvelle publication. La répartition des tâches était la suivante : Cocteau s'occupait de la littérature, Bernouard des dessins et de l'administration. Les exemplaires dits de première édition étaient réservés aux abonnés, ceux de deuxième édition aux libraires (Librairie Nicaise).
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François Bernouard et Schéhérazade
Roland Dorgelès et Schéhérazade
Maurice Verne et Schéhérazade
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