Georges Vidal |
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Les Poèmes Les Villes Les champs qui s'étendaient au travers des campagnes Les torrents querelleurs qui mordaient le calcaire Les ciels d'été, les ciels d'hiver, bleutés, orange Et les campagnes, d'horizons en horizons, MISÈRE Chambres d'hôtel. Quarante sous. Pâle noirceur Et cependant il avait dit : (Georges Vidal, Devant la vie. Librairie sociale.) [Né à Guérigny (Nièvre) le 24 avril 1903. A beaucoup voyagé à travers la France, habitant successivement Marseille, Aix, Toulon, Lyon, Dijon, Briançon, dans les Vosges, etc. Fait ses études à Grenoble après avoir été exclu des lycées d'Aix et de Marseille pour propagande anarchiste. A quinze ans fait paraître à Aix une petite plaquette de vers hors commerce : Quelques rimes. Ce n'était point au reste ses premiers vers : de douze à quinze ans, en a brûlé plusieurs cahiers qui ne le contentaient point. Il y subissait fortement l'influence de Verlaine, de Samain, de Guérin, de Laforgue, etc. Collabore successivement à l'Essor, à Fortunio, aux Primaires, à la Criée, à la République des Alpes. Fonde à Marseille avec quelques ouvriers un journal, Terre libre, qui dure environ un an et qui était remarquable par le nombre de ses fautes typographiques. Pour un poème paru à la fois dans Terre libre et dans le Libertaire, est condamné le 16 novembre 1922 à deux mois de prison sans sursis et 100 francs d'amende, à Marseille et le 24 du même mois à Paris, à trois mois de prison et 200 francs d'amende. Sans confusion de peine. Incarcéré à la Petite Roquette. Réclame le régime politique. Fait la grève de la faim. Une campagne de presse s'organise dans l'Œuvre, l'Humanité, l'Ere nouvelle, etc. qui réussit. Georges Vidal obtient gain de cause. Transféré à la prison d'Aix, y écrit ses poèmes Devant la vie. Depuis sa libération, est secrétaire de rédaction au Libertaire, où il tient un curieux courrier des lettres. Travaille à de nouveaux poèmes, les Horizons, et à des essais sur l'esthétique Art et action.] Almanach des lettres françaises et étrangères, |