[Jean de Gourmont] épousa à Nantes le 12 février 1920 mademoiselle Suzanne Baltazar, née à Rochefort le 25 juin 1890 et décédée à Pontorson (Manche) le 2 février 1941, fille d'Anne-Marie-Pierre Baltazar, chef de bataillon d'infanterie de marine en retraite, chevalier de la Légion d'honneur, domicilié à nantes, 11 boulevard Delorme, et de Marie-Françoise-Marguerite Gaigneron de Marolles, décédée (33). (Jean de Gourmont, Histoire généalogique de la famille de Gourmont, 1982, p. 106.)

33 - Les témoins de ce mariage étaient André-Auguste-Joseph de Gourmont, contrôleur principal des douanes, domicilié à Mont-Saint-Aignan, près Rouen, frère de l'époux, et Albert-Jean-Théophile de Gaigneron de Marolles, ancien magistrat, juge honoraire, domicilié à Nantes, 6, rue de la Bourdonnais, cousin de l'épouse.


Une sportive tente de se tuer chez son médecin

Paris, 3 février. — Dans l'appartement de son médecin, rue Pierre-Demours, Mme Jean de Gourmont a tenté de se suicider en se tirant une balle d'un petit browning dans la région du cœur.

La désespérée est une figure bien parisienne. Veuve de M. Jean de Gourmont, l'auteur de la Toison d'Or, elle habite 61, rue des Saints-Pères, dans la maison où vécut, de 1898 a 1915, son illustre beau-frère, Rémy de Gourmont.

Après la mort de son mari, survenue il y a quelques années, Mme de Gourmont participa à différentes épreuves sportives automobilistes et même motocyclistes. Elle était, paraît-il, très téméraire, et risqua plusieurs fois sa vie.

Mais elle avait d'autres distractions : sculpteur de talent, c'est elle qui tailla le monument de Coutances élevé à la mémoire de Rémy de Gourmont.

Il semble que Mme de Gourmont ait cédé à un accès de neurasthénie. La balle n'a d'ailleurs occasionné qu'une blessure en séton (Ouest-Eclair, éd. Manche, Orne, 04. 02. 1933, p. 2).