À propos d'Huysman, par Remy de Gourmont ; très-rapidement présenté par Christian Buat, 40 pages. Envoi franco : 8 euros (exemplaire nominatif). Envoyer un courriel à siteremydegourmont@orange.fr

Avant toute chose, l’entrée de l’auteur d’À rebours dans la Bibliothèque de la Pléiade est une bénédiction et j’aurais aimé consacrer ce vingtième numéro de Scripsi, comme je l’avais prévu, au Père la Pudeur, le sénateur Béranger, plutôt que de combler des lacunes bibliographiques. Déjà surpris que les noms de Remy de Gourmont et de Berthe de Courrière n’apparaissent pas dans la Préface, l’absence, dans la bibliographie, du masque d’Huysmans et des deux promenades littéraires faillit m’inciter à revendre par le truchement d’Internet ce qui m’était apparu pour un beau cadeau de Noël. Au reste, si, comme il est dit, dans la préface, le Michel Houellebecq de Soumission s’est ressourcé dans l’Huysmans d’En route, j’aimerais que l’auteur de l’anthologie — L’Odeur des jacynthes — si bellement préfacée par lui, expliquât pourquoi le narrateur de Sérotonine peut passer à Coutances, Bazoches-au-Houlme et à Rabodanges, et son château — le château de Sixtine — sans sinon se ressourcer dans Gourmont du moins mentionner son nom. Si d’éminents universitaires, si Michel Houellebecq, fins connaisseurs de Gourmont, l’escamotent à ce point, comment voulez-vous que le profanum vulgus des journalistes littéraires — les plumes averties se font de plus en plus rares dans ce milieu — connaisse, ne fût-ce que son nom ? À quand l’entrée de l’Inaccentué remarquable dans la Pléiade ?

CHRISTIAN BUAT.