Thierry Gillybœuf (né en 1967) |
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1. Préface et notes des Lettres à Francis Jammes de Remy de Gourmont, 2. Du Symbolisme au Jammisme. La Création poétique de Remy de Gourmont, 3. « Quand Remy de Gourmont signait Henri Love et Pierre d'Arvonne », 4. « Le pèlerin de l'absolu et le solitaire des glaciers roses [ Bloy et Gourmont ] » , 5. « Les fétiches de Gourmont », Le Nouvel Attila, n° 3, p. 4, octobre 2005 6. « Le frisson esthétique » , Colloque de Cerisy, 3 octobre 2002 [à paraître] Le petit « frisson esthétique » ressenti à la lecture du premier numéro de La Vogue, par une journée d'avril 1886, aura un effet cathartique déterminant sur toute l'œuvre de Gourmont, aussi bien que sur le développement de sa vision artistique, esthétique et philosophique. Refusant les dogmatismes et les outrances du Symbolisme, il en exploite les possibilités d'écriture tout en éprouvant les opimes limites. Et la distance que ses études sur l'esthétique de la langue française l'amèneront à prendre avec le Symbolisme ne traduit pas une palinodie mais lui permet au contraire de s'en improviser le théoricien farouchement libre de toute appartenance à un mouvement littéraire. Chercheur de formes davantage que forgeur de son verbe, Gourmont s'est ainsi créé une esthétique personnelle, fondée sur la langue où les mots par leur rareté, leur musicalité, leur « corps » se font le véhicule des idées. Pendant artistique de l'Idéalisme imprégné de la philosophie de Schopenhauer et de Nietzsche, le Symbolisme se veut avant tout une « théorie de la liberté » et une affirmation de l'individu esthétique. Thierry Gillybœuf (à gauche) en train de faire passer le « frisson esthétique » au colloque de Cerisy. 7. « Le Mesnil-Villeman, Coutances. Le paradis des arbres de Remy de Gourmont » , Balade dans la Manche, Editions Alexandrines, 2006 8. « Remy la science », Actualité de Remy de Gourmont, « Les Cahiers » I, Editions du Clown lyrique, 2008, p. 53-66 |