... j'ai mieux connu un autre Belge, pour le moins aussi fantomatique (ne disait-il point : « Ce n'est pas moi, hé ? C'est mon fantôme qui se promène. Ce qui explique bien des choses dans mon inconcevable conduite...» : Henry de Groux.

Et celui-ci mérite bien un chapitre spécial (M. Georges-Michel).


Henry de Groux par U. Brunelleschi

1. « Choses d'art », Mercure de France, octobre 1892

2. « Querelles de Belgique », Epilogues, 1903

3. « Sur deux œuvres d'art », Petits crayons, 1921

4. « Des Raphaël », Nouvelles dissociations, Editions du Siècle, 1925


- G.-Albert Aurier, « Henri de Groux », Mercure de France, octobre 1891, p. 223-229

- Guillaume Apollinaire, « La Vie anecdotique : Prédiction de Mme Violette-Deroy. M. Henry de Groux. Les Cubistes. Le Doyen des écrivains d'art », Mercure de France, 16 octobre 1911, p. 890-892

- W. Berteval, « Le Visage de la Victoire, par Henry de Groux », Mercure de France, 16 avril 1916, p. 678-684

- René-Louis Doyon, Mémoire d'homme. Souvenirs irréguliers d'un écrivain qui ne l'est pas moins, La Connaissance, 1953, p. 124-126

- André Fontainas, « Art moderne : M. de Groux », Mercure de France, janvier 1898, p. 302-304

- André Fontainas, « Notes à propos de Henry de Groux », Mercure de France, mars 1898, p. 787

- André Fontainas, « Art moderne : Exposition Henry de Groux », Mercure de France, décembre 1901 , p. 819-823

- Gustave Le Rouge, Henry de Groux, cité parmi les ouvrages du même auteur dans le Prisonnier de la planète Mars, 1er juillet 1908 [bibliographie de Francis Lacassin, in l'Amérique des dollars et du crime, Bouquins, Robert Laffont, 1993]

- Michel Georges-Michel, De Renoir à Picasso. Les peintres que j'ai connus, Arthème Fayard, p. 209-243

- « Echos divers et communications, Mercure de France, septembre 1894, p. 94-95

- Emile Bernard, « Un peintre de la Guerre : Henri de Groux », La Vie, novembre 1916


MEMENTO. — Aux éditions de La Connaissance une édition de luxe de Trois contes de Villiers de l'Isle-Adam : Le droit du Passé, La Torture par l'Espérance, Les Filles de Milton, avec un portrait de Villiers et trois eaux-fortes de Henry de Groux. Jamais le génie d'H. de Groux ne s'était si merveilleusement adapté à l'esprit d'un écrivain comme en l'illustration de ce recueil de contes. Son portrait de Villiers est celui que nous garderons dans notre esprit associé à l'œuvre mystique, ironique et sadique du maître (Jean de Gourmont, « Littérature », Mercure de France, 16 juin 1910, p. 792).