Han Ryner (1861-1938) |
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1. R. de Bury, « Les journaux », Mercure de France, p. 226 J'ai lu avec plaisir, dans le journal des étudiants, le Cri du Quartier, la première partie d'une étude sur Frédéric Nietzsche, par M. Han Ryner, tout en regrettant de la voir dévier vers la discussion métaphysique. Un système n'a jamais grand intérêt, en philosophie ; c'est le cadre du paysage. On peut l'enlever sans diminuer le mérite de l'œuvre et de ses détails. Nietzsche est l'homme des détails, des pensées isolées jaillissant comme des éclairs, mais ayant toutes ce but, qu'elles atteignent, d'incendier la vieille morale et de la réduire en cendres. Ces cendres seront la matière précieuse des nouvelles valeurs. Nous donnerons la conclusion de cette étude. A consulter : |