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en la Philosophie et en la Réthorique. Péricle, chef des Athéniens, l'épousa, bien qu'elle fust sa captive, ce qui fut cause de deux grandes guerres, c'est à sçavoir, avec les Samiens et ceux du Peloponèse." Et c'est tout. Ce qui prouve bien que le travestissement est volontaire, c'est que l'auteur cite sa source : Plut. en sa vie de Pericles. Je n'ai pu découvrir l'opinion de Juvigné sur le gynécée ; elle devait ressembler fort à celle que professe M. Bérenger : "Les Grecs avaient des femmes légitimes soigneusement encloses dans le gynécée." Je ne prétends qu'à une connaissance très confuse des mœurs grecques mais le gynécée soigneusement clos est-il compatible avec le théâtre athénien, avec Lysistrata, avec les apostrophes d'Euripide aux femmes de son temps (Médée), avec ce que dit Xénophon (Héron et Simonide) de l'extrême tolérance des Athéniens pour l'adultère des femmes ?
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