SOMMAIRE

Léon Séché : Etudes d'histoire romantique : Le Cénacle de la Muse française,
d'après des documents inédits.......................................................................385
Gilbert de Voisins : Chansons masquées........................................................418
Jacques Morland : Le Maître de Léonard de Vinci : Andrea Verrocchio...............426
Abbé V. Ermoni : Les Tendances actuelles dans le domaine religieux................441
Claude Roger-Marx : Poèmes.........................................................................455
Ricardo Rojas : Un poète sud-américain : Ruben Dario.....................................459
Jean de Gourmont : La Toison d'or (I-V), roman................................................475

REVUE DE LA QUINZAINE

Remy de Gourmont : Epilogues : Dialogues des Amateurs : LVIII. Panthéon.....501
Rachilde : Les Romans.................................................................................504
Jean de Gourmont : Littérature.......................................................................508
Georges Polti : Littérature dramatique.............................................................513
Edmond Barthèlemy : Histoire........................................................................517
Georges Bohn : Le Mouvement scientifique.....................................................521
A. van Gennep : Ethnographie, Folklore..........................................................528
Charles-Henry Hirsch : Les Revues................................................................531
R. de Bury : Les Journaux.............................................................................537

Zola et M. Barrès (Echo de Paris, 10 mars). – Une visite à Nadar (La Liberté, 13 mars). – « Le Foyer »

(Gil Blas , 15 mars).

Maurice Boissard : Les Théâtres...................................................................541

Odéon : Ramuntcho, pièce en 5 actes et 11 tableaux de M. Pierre Loti, musique de scène de M. Gabriel Pierné (29 février). – Little-Palace : Allo !... 263-69, revue en 2 actes de MM. Willy et Mathonnet de Saint-Georges (3 mars) – Théâtre Réjane : Qui perd gagne, pièce en 5 actes de M. Pierre Veber, d'après le roman de M. Alfred Capus (14 mars). – Théâtre Fémina : Les Jumeaux de Brighton, pièce en 3 actes et un prologue de M. Tristan Bernard, précédée d'une conférence de l'auteur (16 mars). – Memento.

Tristan Leclère : Art ancien...........................................................................544
Henri Albert : Lettres allemandes..................................................................547
Ricciotto Canudo : Lettres italiennes.............................................................551
H. Messet : Lettres néerlandaises.................................................................554
P.-G. La Chesnais : Lettres scandinaves.......................................................560
Mercure : Publications récentes...................................................................568

Echos...........................................................................................569

Une Lettre de M. Gabriel Monod à M. Remy de Gourmont. – Une Lettre de M. Edmond Barthèlemy. – Une Lettre de M. Carl Siger à propos du Congo. – Hongrie et Grande-Roumanie. – La Société des Amis d'Eugène Carrière. – A propos des poésies d'aliénés – L'Après-midi des Poètes aux Indépendants. – Publications du Mercure de France. – Le Sottisier universel.


M. Barrès n'aime pas Zola. Il dit (dans l'Echo de Paris) que cet auteur l'a toujours ennuyé, même quand, au collège, il lisait Nana. « Cet homme, dit-il, s'agite sur un plan inférieur, où n'a que faire le véritable amateur d'héroïsme ou de plaisir. » II dit encore : « Zola, c'est un succès de librairie, ce n'est pas une gloire littéraire. » Mais ce qui, avant tout, empêche M. Barrès d'aimer Emile Zola, c'est qu'il était, d'origine étrangère. Les nationalistes sont ainsi faits. Il n'y a pas à discuter. Ils seraient bien étonnés, cependant, si on leur démontrait l'inconséquence de leurs admirations : Montaigne, fils d'une juive espagnole, ou Chénier, dont la mère était grecque, par exemple. Chercher les raisons et la forme de son talent dans l'origine italienne de Zola me semble bien scabreux. Voici une phrase que je ne comprends pas : « Zola est violemment heurté, étonné, choqué par nos spectacles et par nos mœurs, comme le serait un étranger en voyage. » Alors cet enfant élevé à Marseille, ignorant l'Italie et l'italien, se fût, transporté à Venise, trouvé aussitôt chez lui ? M. Barrès croit dur comme fer aux mystères de l'hérédité, il y croit aussi fort que ce pauvre Zola, pour qui c'était article de foi.

M. Barrès poursuit :

Chacun de nous, autant qu'il participe au goût français, répugne à l'encombrement des Rougon-Macquart. « C'est vivant, » dit-on. Oui, mais, pas plus que la peinture n'a pour but le trompe-l'œil, la littérature ne se propose de nous faire dire : « On croirait y assister. » La littérature, telle que l'ont entendue tous les maîtres, est une interprétation de la vie. Elle élimine pour prouver. Je donnerais toute l'œuvre de Zola pour un conte de Voltaire.

Je la donnerais, d'ailleurs, pour rien. Je la trouve illisible. Les débutants croient qu'elle est puissante, parce qu'elle est triviale et compacte. Flaubert disait : « Zola, c'est une précieuse à l'inverse. Il croit qu'il y a des mots énergiques, comme Cathos et Madelon croyaient qu'il en existait de nobles. » Le prudent Renan demandait : « Pourquoi faut-il tant de pages à cet auteur ? » Vous connaissez l'opinion d'Anatole France, l'opinion avant la lettre J'accuse... Taine, qui avait connu Zola à ses débuts, disait : « C'est le Bassan. »

Comme le peintre vénitien de ce nom, qui avait gardé la manière brillante des anciens maîtres, mais gâtée de vulgarité, l'auteur des Rougon-Macquart a de l'éclat, de l'abondance, trop d'étonnante virtuosité, avec une précipitation et des grossièretés de manœuvre. Et sa pensée profonde reproduit un type très fréquent dans l'Italie moderne : l'homme qui se recommande, à tout propos, des idées « positivistes, scientifiques », qui les vulgarise et qui, hâtivement, essaye d'appliquer leurs conclusions dans tous les ordres de la connaissance.

Mais ce n'est pas en Italie et dans l'admirable Venise que Zola a trouvé sa pornographie ; c'est dans son cœur, instinctivement, ou, pis encore, après calcul.

M. Zola est un instrument d'une sensibilité bien spéciale ; il s'émeut de minutes ignobles qui devraient passer sans qu'on fixât leur physionomie. Il est une sorte de poète, si c'est être un poète de revêtir d'un corps l'ignominie. Les sujets spéciaux et clandestins l'attirent, l'attachent ; il n'est pas une triste vilenie qui ne lui ait inspiré des pages abondantes. Et pouvons-nous cacher qu'il avait une étrange audace à se servir du scandale ? Toute sa vie, il a voulu usurper l'attention d'un cercle plus nombreux que celui qui s'intéresse naturellement aux œuvres littéraires. Il abattu la grosse caisse et déployé un véritable génie de charlatan. Sa pornographie a cet affreux caractère d'être méthodique.

C'est un grand problème de savoir où commence l'immoralité en littérature. De grands artistes ont chanté le plaisir avec grâce et bon goût, de plus grands encore ont cédé aux ivresses de la jeunesse et de la passion. Ce ne sont peut-être pas ceux que nous aimons le moins. Ils ne nous ont jamais ni déprimé ni avili. Mais Zola est un dégoûtant et je le prouve, puisque j'ai la nausée si je me penche sur son œuvre. Ce qui est plus décisif encore, il nous déprime et ne saurait jamais animer un héros.

Au résumé, nous ne devons rien à l'œuvre de M. Zola, qui, de toute éternité, nous a fait horreur, quand elle ne nous faisait pas bâiller. Rien ne me gêne et tout m'excite pour que je m'exprime nettement sur cet auteur qui se survit surtout comme patron d'une industrie fort vilaine, d'une industrie dont je veux dire un mot pour terminer.

Il y a de nos jours des gens de lettres français qui exportent une infâme nourriture. Il existe tout un régiment d'auteurs, dont Zola est le drapeau, qui excitent et satisfont les plus inavouables curiosités des lecteurs étrangers. Nous étions, autrefois, dans le monde, les éducateurs et les professeurs du bon goût. J'ai le droit de déclarer que l'œuvre de Zola a failli donner le signal de la déchéance de notre magistrature littéraire universelle.

Voilà un argument encore bien nationaliste. Pensons cependant à Rabelais, à Montaigne même, à La Fontaine, à Voltaire, et à vingt autres dont le bon goût est surtout sensible dans les éditions fort soigneusement expurgées. Les ordures de Zola m'ont toujours semblé bien bénignes et bien puériles : je ne les en aime pas davantage, d'ailleurs.

§

Un rédacteur de la Liberté, M. Etienne Charles, est allé voir le patriarche Nadar et en a rapporté ceci, entre autres, sur Gérard de Nerval :

— Vous avez beaucoup connu Gérard de Nerval ? lui demandai-je.

— « Certes ! »

— Eh bien ! croyez-vous qu'il se soit suicidé ou qu'il ait été assassiné ?

— « Il s'est suicidé : n'en doutez pas. »

— Mais alors, selon vous, pourquoi s'est-il tué ?

— « Par honneur. »

— Par honneur ?

— « Oui par honneur. Je l'ai écrit, il y a vingt-cinq ans, à Monselet, qui, lui, croyait au meurtre.

Gérard de Nerval était pauvre : il l'avait toujours été, et la pauvreté n'était pas pour effrayer un rêveur tel que lui. D'ailleurs, il était si doux, si bon, il avait une âme si naïve d'enfant que tous ceux qui le connaissaient l'aimaient et qu'il savait bien que ses amis Dumas père, Arsène Houssaye, Théophile Gautier, Célestin Nanteuil, Charles Asselineau et tant d'autres encore tenaient à sa disposition leur bourse, leur table et leur toit. Mais, dans les derniers temps qui précédèrent sa mort, il refusait obstinément ces offres fraternelles. Il craignait de ne pouvoir rendre.

C'était, suivant le mot de Jules Janin, « le rêveur éveillé », non pas fou, comme on l'a prétendu, mais illuminé, imaginaire, visionnaire. Vivant son rêve, il était incapable d'une production suivie, d'une fabrication littéraire à heure fixe, et, à la fin, il souffrait vivement de cette sorte d'impuissance.

Le 24 janvier 1855, la veille de sa mort, vêtu seulement d'un petit habit noir — sans doute avait-il engagé son paletot marron, — il se rendit chez Asselineau afin de lui emprunter sept sous pour se rendre au cabinet de lecture où il travaillait d'ordinaire. Asselineau le pria d'accepter quelque argent. Il refusa et dit à son ami :

— Je ne sais ce qui va m'arriver, mais je suis inquiet. Depuis plusieurs jours, je ne puis littéralement plus écrire une ligne. Je crains de ne pouvoir plus rien produire. Je vais, encore une fois, essayer aujourd'hui.

Il partit avec ses sept sous et s'installa au cabinet de lecture : il attendit vainement l'inspiration. Il sortit ; insuffisamment vêtu, l'estomac vide, le cerveau grand ouvert aux chimères, il erra par la nuit glaciale, s'exaltant dans l'isolement, entrevoyant l'avenir qui lui était réservé, s'en exagérant la tristesse, se jugeant condamné désormais à une vie improductive et sans dignité. Sans dignité ! Il préféra la mort : le lendemain matin, on le trouva pendu à une grille, dans la rue de la Vieille-Lanterne, l'une des plus lugubres rues du vieux Paris d'alors, une rue de cauchemar. »

§

Le Gil Blas a donné, d'après la Stampa, de Milan, l'analyse du Foyer. Voici ce document, qui en est peut-être un, qui n'en est peut-être pas un. Il y manquerait une scène dont M. Claretie avait obtenu la suppression.

Au lever du rideau, la femme du sénateur Courtin, membre de l'Académie Française et l'un des hommes les plus en vue au Luxembourg, est en conversation avec son ancien amant, M. Byron, un millionnaire de leurs amis. M. Byron lui reproche très vivement de se laisser faire la cour, sans pudeur, par un sémillant marquis qui, dans la salle voisine, fait une partie de billard avec le sénateur Courtin. En vain la supplie-t-il de reprendre leurs anciennes relations : elle s'y refuse formellement.

La scène qui se déroule entre les deux anciens amants nous initie aux embarras pécuniaires du sénateur Courtin. De plus, le Foyer, institution de bienfaisance pour les orphelines, dont il est le fondateur et le président, lui donne des soucis bien graves. Non seulement la comptabilité est en désordre, mais ce qui est pis, la caisse est en gros déficit. M. Courtin, sur lequel pèse la responsabilité de cette déconfiture, craint, d'un moment à l'autre, l'explosion d'un scandale. Les conséquences en seraient effroyables. Le Foyer étant, en effet, sous la protection d'une reine, les journaux ne laisseraient pas échapper l'occasion de révélations sensationnelles. Autre complication. C'est à ce moment que M. Courtin doit penser à écrire son discours sur les prix de vertu, dont, pour cette année, ses confrères lui ont confié l'honneur et la charge.

Le dialogue entre les deux amants est interrompu par l'arrivée du sénateur et du marquis. La conversation tombe sur les travaux de l'Académie et sur les œuvres de ses membres. On commente ironiquement les dernières œuvres des immortels : La Charité sous le règne de Charlemagne, L'Ouvrière française à travers tous les âges, L'Orthographe antique et moderne... Et les sarcasmes de pleuvoir contre la puérilité et le pédantisme de certains académiciens.

Le second acte, qui, comme le premier, se déroule dans la maison de Courtin, nous montre le sénateur académicien en proie à une vive agitation. Le jour suivant, une grande fête doit avoir lieu au Foyer, et le scandale vient d'éclater. Les sœurs qui sont chargées des orphelines se seraient rendues coupables de graves sévices sur une fillette, morte des mauvais traitements endurés.

Le médecin a signé un certificat de complaisance ; mais l'aumônier du Foyer, un jeune abbé qui est au plus mal avec la directrice, se propose de révéler toute la vérité. Et voici le jeune abbé chez Courtin. Dans un langage enflammé, il raconte au président du Foyer tous les excès dont la directrice et les sœurs seraient responsables.

Courtin demande la directrice : une scène violente se déroule entre eux. Le sénateur demande sa démission, et la directrice lui répond qu'elle la donnera volontiers, mais à condition qu'on liquide d'abord les comptes. Elle avoue cependant les mauvais traitements infligés à la victime, mais elle prétend les justifier par les nécessités de l'éducation. Il est décidé qu'elle donnera sa démission après la fête et que le sénateur Courtin comblera le déficit de la caisse, qui s'élève à 200.000 francs.

La scène qui suit se passe entre Courtin, sa femme et M. Byron. Le mari se retire aussitôt. M. Byron trouve des arguments nouveaux et décisifs pour reconquérir Mme Courtin. Il ne se gêne pas pour évoquer la misère qui la guette... Son mari est tout près de la faillite et du déshonneur... Saura-t-elle en supporter les conséquences ? Il ne reste qu'une planche de salut : c'est lui, Byron... La scène atteint ici le comble de l'intensité. Byron devient menaçant ; Mme Courtin, exaspérée, lui montre la porte...

Voici de nouveau Courtin, l'air sombre et préoccupé. Sans préambule, il expose à sa femme qu'il faut le sortir à tout prix de sa situation désespérée. Byron lui a proposé, autrefois, de vendre le Foyer à certain homme d'affaires. Il eut le tort alors de refuser. Maintenant, il s'agit de lui rappeler sa proposition. Il veut que sa femme s'en aille immédiatement chez Byron. Celle-ci, révoltée, refuse. Courtin insiste, il feint de ne pas comprendre le refus de sa femme. Un débat s'engage. Poussée à bout, Mme Courtin confesse toute la vérité... Mais son mari, cyniquement, avoue qu'il savait tout. Eh quoi ! si elle n'a pas hésité, pour satisfaire ses goûts de luxe, à faire bon marché de son honneur, pourquoi hésiterait-elle maintenant qu'il s'agit de sauver l'honneur de son mari ! Mme Courtin se laisse convaincre : elle ira.

Le troisième acte nous introduit dans l'appartement somptueux de Byron. Mme Courtin conjure l'ancien amant de sauver le mari. Byron y consent. Il lui donne rendez-vous pour le soir. Et aussitôt, il règle l'affaire. L'homme qui doit acheter le Foyer est venu chez Byron. Pour le récompenser de sa bonne volonté, Byron lui promet la Légion d'honneur. Il a été en prison ; n'importe ! Le marché est conclu.

Mme Courtin est exacte à l'heure du rendez-vous chez Byron ; son mari est encore là, et les remerciements de la femme se joignent à ceux du mari.

Cette fois, ils acceptent une invitation pour la croisière à bord du yacht de Byron. Et le discours sur les prix de vertu ?...M. Courtin le terminera en mer, entre sa femme et l'amant.

La scène supprimée est, je crois, celle où deux lesbiennes miment assez gentiment leur tendresse. On voit qu'il y en aurait, dans cette pièce, pour tous les goûts.

R . DE BURY.

pp. 537-541


Une Lettre de M. Gabriel Monod à M. Remy de Gourmont.

Paris, le 16 mars 1908.

Mon cher confrère, un passage de votre Dialogue du 15 mars pourrait faire croire à vos lecteurs que les parents de Guillaume Monod ont été des illuminés comme lui et se sont crus appelés à donner naissance à un Messie. Il n'en est rien. Mon grand-père Jean Monod et sa femme étaient de bons chrétiens d'esprit très calme, nullement mystiques. Mon grand-père même, nourri de Voltaire et de Rousseau, très fin et spirituel, avait un christianisme qui se rapprochait beaucoup de celui du Vicaire Savoyard. Leur fils Guillaume a subi, dans sa crise messianique, des influences tout à fait étrangères à celles de ses parents. Il a été victime du mouvement de messianisme qui a inspiré Wronski, Towianski, et tant de réformateurs religieux du XIXe siècle. La philosophie mystique allemande, la théologie des mystiques anglais et suisses et la manie scripturaire ont agi simultanément sur lui. Il a passé par deux phases : d'abord, lors de son premier mariage, il a cru que sa femme allait donner naissance au Messie ; puis, cet espoir ayant été déçu (il n'a point eu d'enfants bien que marié deux fois), il s'est cru lui-même un Messie. Comme il était avec cela un homme admirable par la charité, le courage et l'éloquence, il a eu des disciples, malgré la pauvreté de sa pensée et de sa doctrine. J'ajouterai que je n'ai jamais connu à Guillaume Monod la grande barbe blanche dont vous parlez. Il s'est toujours rasé.

Je vous serai très obligé d'insérer cette petite rectification et vous prie de croire à mes sentiments les meilleurs.

GABRIEL MONOD.

p. 570

Dans la rubrique « Les Revues » du Mercure de France du 16 mai 1908, Ch.-H. Hirsch signale que la Revue des Idées du 15 avril a publié « Le dieu Monod », « malicieuse et fine chronique de M. Remy de Gourmont, à propos d'un récent livre » [note des Amateurs].