J'ai lu aussi les Mercure, que j'avais emportés, l'article de Charles Morice sur les Whistler et Pissaro, l'article de Bjerre sur Nietzsche (la Folie géniale) pas mal du tout quoique un peu prétentieux — moins il est vrai qu'on attendrait d'un nietzschéen. L'article de J. E. Blanche sur le Salon d'Automne (Dieu que je ne sais rien en peinture !). Et enfin, les vers de Fr. Jammes. Oh ! qu'ils sont jolis, jolis et profonds et doux. J'adore : « La Jeune fille prend des leçons de Printemps dans le tableau que j'ai » etc... [1904].

§

Mercure du 15. Ecœurant : la pornographie continue. Très sincèrement on m'offrirait d'y publier mon Claudel, je refuserais. Gourmont sert sur le Cantique des Cantiques des plaisanteries dignes d'un socialiste unifié en mal d'anticléricalisme. Qu'il est bête ! [25 août 1907]

(Jacques Rivière, Alain-Fournier, Correspondance 1904-1914, NRF, 1991)

Nota bene : Nombreuses autres occurrences du Mercure dans cette correspondance.