Il est certain que si l'inaptitude au combat avait constitué un cas de réforme, on l'eût renvoyé dans ses foyers dès le premier jour de la mobilisation. Rien qu'à le voir entrer dans la cour de la caserne, son sac de voyage à la main, un numéro du Mercure de France sous le bras, puis mettre son monocle sans aucune affectation et chercher d'un regard le factionnaire pour lui demander « où se tenait monsieur l'officier chargé de la réception des hommes de troupe », le commandant du dépôt aurait dû comprendre que ce garçon-là était d'un valeur militaire absolument nulle et que mieux valait s'en débarrasser tout de suite (« Le poète sous le pot de fleurs », La Revue française, n°36, 9 septembre, 1923).