Notice

1° Edition originale :

La Gloire de don Ramire. Une vie au temps de Philippe II d'Enrique Larreta, traduit de l'espagnol par Remy de Gourmont, vol. in-18, 3 fr. 50 (30 japon à 15 fr. ; 100 hollande à 10 fr.), Mercure de France, 1910. Apparition annoncée dans le Mercure de France du 16 mai 1910, p. 383.

2° Autres éditions :

Crès, 1915

Larreta par Vibert

Grand format in-4, édité par Jean-Gabriel Daragnès, pour « Les Bibliophiles de l'Amérique latine », avec des bois en couleurs dessinés et gravés par Jean-Gabriel Daragnès, 1934, 3 vol., 424 p. Il y a 130 exemplaires dont les 100 premiers sont nominatifs [signalé par Maxence Olmiccia]

Vu aussi dans le catalogue de novembre 2014 de la Librairie Le Galet, 18, square Alboni, 75016 PARIS :

LA GLOIRE DE DON RAMIRE. Traduit de l'espagnol par Remy de Gourmont. Paris, pour les Bibliophiles de l'Amérique Latine,1934.

Trois volumes in-4 en feuilles, 421 pages, chemises à dos de vélin, titre or courant sur les trois dos, étui.

Ouvrage illustré de 43 gravures originales sur bois, en couleurs, par Daragnès qui en a achevé l'impression « à Montmartre, le jour de la Toussaint 1934 ».

Tirage limité à 130 exemplaires tous numérotés et signés par Daragnès.

Celui-ci est un des 100 premiers nominatifs, il porte le n° 45 et est imprimé au nom de Monsieur Pierre Bernheim.

La Gloire de Don Ramiro d'E. Larreta, traduit par R. de Gourmont, Phébus, 1992

« Exercices d'observation. Les oiseaux de chasse [extrait de La Gloire de don Ramire] », L'Enseignement secondaire des jeunes filles, n° 16, janvier-juin 1922, p. 204

Du même auteur : Zogoïbi, traduit de l'espagnol par Francis de Miomandre, Librairie Gallimard, Editions de la Nouvelle Revue Française, 1930.

Echos

Le tempérament moresque très ardent en soi et disposé pour les sensualités et pour les expansions illimitées du sérail, devait aboutir à une véhémente explosion quand il se vit étouffé parmi une race austère et aux mœurs monogames. De là probablement, cette féroce guerre au péché charnel qui caractérisa pendant des siècles l'Eglise espagnole. Et à cause de cela l'Espagne est la patrie de Tenorio, qui était peut-être un métis de More, comme le Don Ramire, de Larreta (Remy de Gourmont, Pensées inédites).


Larreta par Vibert Larreta par Rouveyre

Fué su hermano Eduardo [Champion] quien me dijo un día que Remy de Gourmont acabana de manisfestarle el deseo de hacer conocer al público francés La Gloria de don Ramiro, y su propósito de tradurcirla, él mismo, si yo se lo permitía. Una traducción de tan grande y célebre escritor ! Parecía cosa sueños (Enrique Larreta, cité par Karl D. Uitti, in La Passion littéraire de Remy de Gourmont).

Escritores europeos como M. Remy de Gourmont, M. Maurice Barrès, M. Henri Roujon, M. Paul Adam, etc., han dicho las excelencias del único trabajo publicado en volumen por el señor Larreta. La versión francesa hecha por el primero de estos escritores da una idea al lector extranjero de lo que puede ser fundamentalmente la novela en su idioma original. Pero las calidades de esa escritura flaubertiana, de que tanto se ha hablado, tan solamente las podemos apreciar los artistas y conocedores de nuestra lengua... (Rubén Darío)

Enrique Larreta et moi, nous étions devenus des amis dans une commune adoration pour Rémy de Gourmont, vers 1912. Larreta était poète et son roman La Gloire de don Ramire, avait séduit le Maître qui l'avait traduit.

Larreta passait pour l'homme le plus fortuné de son pays qui compte pas mal de milliardaires. Aidé par Mme Larreta, prestigieuse, séduisante et constellée de pierres précieuses, que j'avais baptisée « la voie lactée » ce qui lui fit plaisir, l'ambassadeur argentin recevait princièrement ses amis, et étonnait le corps diplomatique en réservant aux poètes, aux écrivains, partout, et en toute chose, le rang privilégié. Son étonnante et géniale physionomie brille encore dans bien des souvenirs (Sylvain Bonmariage, Willy, Colette et moi, p. 284-285)

L'initiative et l'activité des traducteurs ne se ralentissent pas et il est légitime de proclamer que, pour l'heure présente, ce sont eux qui' fournissent aux amateurs de romans le meilleur de leurs lectures. Aussi, peu à peu, le public semble-t-il revenir de ce vieux préjugé qu'une traduction est nécessairement une oeuvre inférieure. Presque tous les grands écrivains du dehors ont été ou sont traduits chez nous très suffisamment, et quelques-uns avec maîtrise. Voici que de très grands stylistes se complaisent en cet art et il est peu d'ouvrages contemporains qui soient d'une aussi belle langue qu'un roman espagnol traduit par M. Rémy de Gourmont. [...] Sans doute est-il difficile de juger en lui-même le livre d'Enrique Larrêta : il faut le prendre comme nous l'a donné le traducteur. Pour une fois, il est fort possible que le traducteur ait embelli. Rémy de Gourmont est un des plus purs écrivains de cette époque, et, s'il n'est pas connu de tous, il est apprécié des meilleurs : il connaît la langue comme Anatole France. Il est aussi un artiste qui, visiblement, s'est épris du caractère esthétique de l'œuvre à laquelle il a prêté la parure de son esprit et de son goût. La Gloire de Don Ramire est un roman espagnol : c'est surtout un très beau livre de Rémy de Gourmont. (Gaston Rageot, « Revue des livres. Littérature Étrangère : La Gloire de Don Ramire, par Enrique Larrêta », Les Annales politiques et littéraires, 10 juillet 1910, p. 29-30).

11 avril 1959

La Gloire de Don Ramire, merveilleux roman traduit par R. de G. (J.Green, Journal).


coll. D. Nédellec

R. de Bury, « Enrique Larreta jugé par Ruben Dario », Mercure de France, 16 juillet 1915, p. 397-398

Remy de Gourmont, « Un roman espagnol », Promenades littéraires, quatrième série, Mercure de France, 1912

Louis Bertrand, « Les deux Espagne », Le Sens de l'ennemi, Arthème Fayard, 1917

Edouard Champion, « Comment Remy de Gourmont traduisit La Gloire de Don Ramire », Toute l'édition, 13 mars 1937

Max Daireaux, « La vie intellectuelle en Amérique latine : Zogoïbi », France-Amérique,1927, p. 347-349

Jean de Gourmont, « Littérature. Lucien Maury : Figures littéraires », Mercure de France, 1er janvier 1912, p.152

Enrique Larreta, « Souvenirs du Paris de jadis », La Revue des deux mondes, 15 décembre 1939

Enrique Mendez Calzada, « Lettres hispano-américaines : Un hommage à Enrique Larreta », Mercure de France, 15 octobre1933, p. 231-235

Mathilde Pomès, « Silhouettes américaines », La Revue des deux mondes, 1er mars 1967, p. 60-64

Rachilde, « Les romans : Enrique Larreta : La Gloire de Don Ramire », Mercure de France, 1910, p. 695-697

Gaston Rageot, « Revue des livres. Littérature étrangère : La Gloire de Don Ramire, par Enrique Larreta », Les Annales politiques et littéraires, 10 juillet 1910, p. 30

Albert Thibaudet, « Le mois du littérateur : Enrique Larretta : La Gloire de don Ramire », La Phalange, n° 50, 20 août 1910, p. 117-119

Willy, « MM. Barthou et Enrique Larreta », Le Thyrse, 1922