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Introduction C... a toujours eu l'habitude des cartes postales ; j'en ai de lui toute une collection ; je ne crois pas qu'il en ait autant de moi (Lettres à Sixtine). Promenades littéraires, voilà un titre gourmontien. Mais si la lettre est respectée, l'esprit est différent et même sans rapport avec ce que Gourmont entend par "promenade littéraire". Rengrégement de sacrilège! Nous transformons tel roman de Remy de Gourmont en récit-photo, en roman illustré, à la façon de l'immortelle Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach, dont Remy de Gourmont et A. Ferdinand Herold, (1) condamnent le principe : Nous croyons la photographie instantanée très précieuse comme document, et c'est par elle seule que peuvent s'illustrer les livres scientifiques et les récits de voyage. Mais, pour un roman, où l'on aura recours, fatalement, à la photographie posée, nous ne voyons pas que ce procédé vaille mieux qu'un autre. Nous ne croyons pas, d'ailleurs, qu'il soit jamais bien nécessaire d'illustrer des romans. Nos seules excuses : c'est peut-être une carte postale qui est le "personnage" le plus important d'Un cœur virginal et, malgré qu'il en eût, Remy de Gourmont avait certain faible pour la "carte postale illustrée". Il lui arrivait d'en envoyer. 1) Cités par Jean-Pierre Bertrand et Daniel Grojnowski dans leur précieux "Dossier documentaire" consacré à Bruges-la-Morte (GF Flammarion, n°1011, 1998), Remy de Gourmont et A. Ferdinand Herold répondent à une " Enquête sur le roman illustré par la photographie " du Mercure de France (janvier 1898).